Grand Prix ANRU 2013 et Prix « Création d’activité et développement économique » parrainé par le CGET.

 

SCI Social Square (aujourdhui Work&Co)

Hauts de France, Dunkerque (59). Quartier : Jeu de Mail.

Projet récompensé : Co-Group, groupement d’entreprises sociales.

 

Le projet du Co-‐Group, porté par la SCI Social square créée en 2012, part d’un double constat. D’une part, il n’existe pas   sur   Dunkerque   des   espaces   de   travail   éco-­‐responsables   proposant   des   solutions   souples   pour   les   petites entreprises, les télétravailleurs et consultants, forcés d’exercer leurs activités chez eux ou dans l’isolement.  D’autre part, les collectivités locales souhaitent redynamiser le territoire en accompagnant la rénovation urbaine des quartiers par la création d’activités économiques.

Co-­‐group participera à l’insertion professionnelle des habitants du quartier : il est prévu la création de 8 postes dont 2 en insertion sur un horizon de trois ans.

L’ambition du Co­Group est bien de redynamiser le tissu économique, l’innovation et la responsabilité sociétale du territoire, de donner du sens à l’entreprenariat, dans une démarche de social business et d’économie sociale et solidaire. La volonté d’« Entreprendre autrement dans le respect de tous » implique la mise en place d’une gouvernance participative et des écarts de salaires limités entre les dirigeants et les employés. Les bénéfices seront investis dans le développement de l’emploi et des projets d’entreprenariat social.

Pour en savoir plus sur la SCI Social Square, devenue Work&Co consultez leur site ici.

 

Prix « Innovation Sociale et sociétale » parrainé par ENGIE

 

Association la Monnaie Autrement

Rhône-Alpes, Chambéry (73). Quartier : Les Hauts-de-Chambéry.

Projet récompensé : l’Accorderie de Chambéry.

 

L’Accorderie de Chambéry, est portée par l’association La Monnaie Autrement. Créée à Chambéry en novembre 2010, l’association souhaite rendre à la monnaie sa fonction première de vecteur d’échanges en mettant en place de nouveaux outils monétaires dans une démarche d’économie sociale et solidaire.

Elle repose sur un principe simple : proposer aux habitants de se regrouper pour échanger entre eux des heures de services, sur la base de leurs savoir-faire et ce, sans aucune contrepartie financière.

Sur l’ensemble de l’agglomération, 500 habitants sont actuellement les « Accordeurs » qui créent et entretiennent du lien social via des échanges économiques non monétaires. Après une inscription gratuite, les adhérents ont accès, par internet ou par l’animatrice, à une base de données qui regroupe l’ensemble des offres ou des demandes de services. Les échanges de services individuels (tels que l’aide à la réparation d’un meuble ou la garde d’enfants) se font sur la base de 1 heure de service rendue = 1 heure de service offerte ; les échanges collectifs (sorties culturelles, conseils pour réduire sa consommation…) sont proposés par un accordeur qui souhaite toucher plusieurs personnes en même temps.

L’Accorderie, implantée sur les Hauts‐de‐Chambéry touche une grande diversité d’habitants et notamment des personnes en situation de précarité économique et d’exclusion sociale, en s’appuyant aussi sur des associations d’habitants dynamisées par la rénovation urbaine en cours.

Pour en savoir plus sur l’association la Monnaie Autrement, consultez leur site ici.

 

Prix « Insertion professionnelle » parrainé par Terre Plurielle, fondation d’entreprise de Bouygues Construction

 

Association Des Femmes en Fil

Pays de la Loire, Nantes (44). Quartiers : Bellevue et Saint Herblain.

Projet récompensé : Atelier-boutique éthique et solidaire (ATES).

 

Dans le cadre de la rénovation urbaine, l’association « Des Femmes en Fil » (créée en 2009) a ouvert, en avril 2013, un atelier-boutique de couture éthique sur la place Mendès-­‐France, au cœur du pôle commercial du quartier Bellevue à Nantes. Cette implantation permet de réinvestir et d’embellir une place publique jusqu’alors désertée par les femmes, où régnaient des incivilités et un fort sentiment d’insécurité.   « Des Femmes en Fil » a été fondée en 2009, à l’initiative de Farida et Yasmina Abid. Après avoir créée, en 2005, leur marque de vêtements « Les Petites Mains », dans le quartier de Bellevue, elles ont décidé de faire de la confection textile un support d’insertion sociale et professionnelle.   Avec 8 salariées (dont 6 couturières) et 6 bénévoles, « Des Femmes en Fil » gère l’Atelier Textile Ethik et Solidaire (ATES) qui forme à la couture des femmes en difficultés dans une perspective de retour à l’emploi. Pour les particuliers et les entreprises, sont réalisés du travail à façon (confection sur commande), des retouches dans une démarche éco-responsable, et du patronage (étude et réalisation de patrons et gabarits). Cet atelier d’insertion sociale et professionnelle repose sur une dynamique économique car la pédagogie s’appuie sur une production réelle.  L’association organise également des ateliers hebdomadaires d’initiation et de perfectionnement à la couture, CREAFIL, pour les habitantes des quartiers permettant ainsi de créer du lien social.

Implanté au cœur d’un quartier sensible, cet atelier‐boutique se veut exemplaire en termes d’entreprenariat au féminin : il démontre aux habitants qu’il est possible d’entreprendre, de créer de la solidarité tout en générant de la valeur ajoutée.

Pour en savoir plus sur l’association des Femmes en Fil, consultez leur site ici.

 

Prix « Vie quotidienne et lien social » parrainé par l’Unions Sociale pour l’Habitat

 

Association Ecole de la Paix

Rhône-Alpes, Grenoble (38). Quartiers : Mistral, Teisseire, Villeneuve, Village-Olympique.

Projet récompensé : Prévention des violences et action pour la citoyenneté.

 

L’École de la Paix, créée en 1998, travaille à la promotion d’une culture de la paix et du vivre ensemble. Avec 5 salariés, 30 bénévoles et 200 adhérents, elle organise des animations, des formations, des rencontres tout en développant un réseau de partenaires en France et dans le monde. En accompagnement de la rénovation urbaine de trois quartiers grenoblois (Mistral, Teisseire et Villeneuve), tous situés en zone ANRU, l’Ecole de la Paix mène une action éducative auprès des enfants en établissant des liens avec les adultes des quartiers. A l’origine du projet, en 2004, ce sont des enseignants en école primaire du quartier de la Villeneuve à Grenoble qui ont sollicité les élus et les services de leur ville pour les accompagner sur la prévention des violences auprès des élèves de CM1 et CM2. L’Ecole de la Paix a été choisie pour bâtir un projet d’intervention en lien avec les différents acteurs autour de l’enfant : enseignants, assistantes sociales, médecins scolaires… et des représentants de la Police nationale et la Justice. Ainsi, de la maternelle au collège, en passant par les cours moyens (CM1/CM2) et les structures socioéducatives du quartier, l’Ecole de la Paix intervient pour apprendre aux enfants le respect de l’autre, des biens publics ou privés, leur faire découvrir la nécessité des règles et des lois pour vivre ensemble.

De cette expérience est né un dispositif de sensibilisation au vivre ensemble qui innove sur deux grands points. Il propose un ensemble d’outils et d’actions créés et expérimentés par l’association qui permettent d’inscrire la prévention dans un continuum éducatif (de la maternelle au collège et lycée en passant par les structures éducatives du quartier). Il traite aussi la prévention de la violence sur l’ensemble d’un territoire plutôt que sur un établissement.

Pour en savoir plus sur l’association Ecole de la Paix, consultez leur site ici.